dimanche 13 septembre 2015

L'école et moi, une longue histoire


                             Ah l'école quelle douce période et quoi de mieux qu'en parler en ces temps de rentrée ? Certains l'adore d'autres l'exècre. Pour diverses raisons, je me trouve entre ces deux cas. Laissez-moi vous narrer cette fabuleuse aventure qui nous lance dans la vie ! Toujours évidemment avec mon parcours personnel.

                    Bien, comme dans la plupart de mes articles un petit historique s'impose ! J'ai toujours été plutôt rapide niveau compréhension donc en maternelle et primaire aucun souci au niveau des résultats. Je me souviens en grande section de maternelle languir le CP pour apprendre à lire ! J'y ai même rencontré une très bonne amie d'enfance. Nous inventions des tas de jeux, de princesses, d'enquêtrices, de souterrains (oui c'est bizarre mais c'était cool !) Je ne me souviens pas avoir été spécialement stressée ou angoissée de l'école hormis à de rares reprises "Maman, j'ai mal au ventre" J'avais des copains et copines, les enseignants m'aimaient bien, bref c'était la belle vie ! Bien qu'il y avait les devoirs et que c'était pas une partie de plaisir, même si aujourd'hui j'aimerais bien avoir des notes semblables dans mon agenda. Je sais, je rêve.
              Néanmoins ça s'est dégradé en CM2. L'amie d'enfance que j'ai mentionnée plus haut a déménagé très loin et je me suis retrouvée atrocement seule. Je me revois encore quelques jours après la rentrée, dans la cour à déambuler en retenant les larmes. J'étais très sensible et plusieurs fois auparavant quand je me faisais haranguer ou provoquer par d'autres élèves je fondais en larmes. Or, ma classe de CM2 ne m'appréciant que peu, sans non plus, me faire harceler, on se moquait de moi, me rejetait. J'étais assez naïve aussi, je pensais que si j'étais gentille et agréable avec eux ils le seraient aussi. Grossière erreur, et je pense même que certains l'avaient remarqué et en jouaient.  Je pense que cet épisode a beaucoup marqué la petite fille que j'étais et a ancré mes rapports sociaux adolescents. J'étais très, très pressée d'aller au collège pour sortir de tout ça, d'autant plus que je n'allais pas dans mon établissement de secteur et n'allait pas retrouver ces malfrats. (Oui le terme est exagéré mais c'est pour la pointe d'humour !!)

                     Et ça y est ! Le jour de la rentrée en 6ème arriva. C'était très excitant et très stressant à la fois. Globalement cette première année s'est bien passée. A part un 6 en maths (le jour de mon anniversaire qui plus est !) mes résultats étaient bons. Je me suis aussi rapidement faite des copines. Mais à ce niveau-là j'étais trop naïve et je donnais ma confiante trop rapidement car je voulais absolument trouver "LA" grande amitié. Erreur encore une fois, car une de mes "amies" m'a rabaissée et insultée pendant deux ans. Je n'étais quand même pas totalement isolée ! J'en garde un bon souvenir. Vint mon année de 5ème, celle-ci fut la meilleure sur tout les plans, emploi du temps exceptionnel, classe sympa et travailleuse, professeurs cools, très bonnes notes et peu d'absences. Hormis un gros couac avec une ""amie"" en début d'année qui s'est servie de moi, mais j'en reparlerai dans un autre article. Bref sautons, directement à la 4ème, là où les problèmes s'amorcèrent... Déjà on se retrouve avec une autre des mes amies (une vraie cette fois !) seules dans une classe assez terrible. Aucun d'eux ne travaillaient, c'était à qui aura la plus mauvaise note et on me prenait pour le distributeur de feuilles ainsi que l'intello. Me rendre en cours devenait de plus en plus difficile, je me sentais en décalage vis à vis d'eux et était très mal à l'aise. Surtout que cette année-là j'avais 8h de permanence par semaine, évidemment sans pouvoir quitter le collège et dans des salles bondées et horriblement bruyantes. J'ai quand même réussir à tenir plus ou moins jusqu'à la fin de l'année, en espérant évidemment que la suivante serait plus belle et en languissant les années lycées !

           Si seulement ma 3eme n'avait pas empirée comparée à la 4eme. Tout s’assombrit cette année-là. Les amitiés, les cours, la classe, mon moral. Conclusion, trois mois de phobie scolaire, non pas à cause des cours mais à cause de la classe l'ambiance insupportable (littéralement) et aussi dû a des soucis personnels. Un gros ras-le bol en a résulté. J'ai néanmoins décroché mon brevet mention bien et je suis très fière d'avoir pu ne serait-ce que mettre les pieds au collège le jour de l'examen.
                C'était enfin fini ! Lycée, me voilà ! C'était une délivrance, même si j'étais très angoissée par le fait de redévelopper une phobie scolaire et par la classe que j'allais avoir. J'y allais un peu à reculons. Je n'ai pas eu une classe exceptionnelle mais vis-à vis de celle d'avant, c'était la nuit et le jour.  Je me suis créee de bonnes amitiés, plus saines que les précédentes. Pour les notes, la moyenne baissant d'environ 3 points entre le collège et le lycée je n'ai pas fais exception et durant l'année de seconde j'ai eu très peur de ne pas avoir d'assez bons résultats ainsi que de manquer régulièrement les cours. Ce ne fut pas le cas et me suis accrochée jusqu'à la fin de l'année en passant en première avec succès !
                   Première littéraire s'il-vous plaît ! Une bonne année dans l'ensemble. J'étais avec des gens plus matures qu'auparavant, je me sentais beaucoup plus à ma place. Niveau relationnel ça s'est bien passé ! Les cours prenaient un niveau supérieur, bac de français oblige, une année très dense au niveau des connaissances emmagasinées. Cependant il subsiste un point noir, j'étais assez absente. Sans pour autant développer une phobie scolaire, c'était plus dû à un emploi du temps lourd qui me fatiguait. Il y a des périodes où j'avais besoin de me retrouver seule, le fait d'être dans la masse de la classe m'épuisait, ce n'est pas contre les gens de la classe je les apprécie beaucoup. Je n'arrivais juste plus à me lever, mais j'ai continué à travailler et à faire de mon mieux pour me rendre en classe. Ce qui a payé puisque j'ai tout de même eu de bonnes moyennes et de très bons résultats au bac.
                 Et enfin terminale ! Pour l'instant tout se passe pour le mieux, j'ai parcouru un long chemin et je vais faire en sorte d'aller le plus possible en cours cette année. Je m'en sens capable et on me soutient, surtout que l'emploi du temps que j'ai est très agréable ! Je suis bien dans mes baskets pour cette dernière année avant la fac, je vais tâcher d'en profiter au maximum même si c'est loin d'être évident pour moi.

               Maintenant parlons plus spécifiquement de mes affinités avec les différentes matières que j'ai pu avoir jusqu'à présent ! 
                Vous n'êtes pas sans savoir que la scolarité est divisée en plusieurs domaines différents. Bien évidemment on est plus doués dans certaines que dans d'autres et inversement. Pour ma part, j'ai toujours été douée et aie beaucoup apprécié le français. Les dictées c'était mon dada, souvent des 20, puisque j'ai une orthographe assez instinctive, j'étais moins douée pour tout ce qui était grammaire et tout le tralala car c'était la même chose que pour l'orthographe : mon instinct me guidait. Lire fait partie de mes passions ce qui m'a permis d'acquérir un vocabulaire riche. En somme aucun soucis dans cette matière. 
                 J'étais aussi plutôt à l'aise en histoire, ayant une bonne mémoire les informations se fixaient facilement dans mon esprit et surtout je trouve ça intéressant. Je suis cependant beaucoup moins attirée par la géographie trouvant ça plus barbant, je ne suis pas mauvaise pour autant mais je suis loin d'en cultiver une passion. 
                Pour les langues j'aime plutôt bien ça, même si mon intérêt pour ces matières ont pu varier selon les années et les professeurs. Tout comme pour l'histoire ma mémoire m'aide beaucoup à avoir un bon niveau. Cependant, je suis très très mal à l'aise à l'oral, pour une timide comme moi passer devant tout les autres est un cauchemar et me fait souvent perdre mes moyens, comme je l'avais dis dans mon article sur ce sujet, j'évite de participer ! 
            En ce qui concerne les sciences, je ne suis pas ce qu'on appelle "un poisson dans l'eau", surtout pour les mathématiques. Je ne comprends rien à la logique des chiffres, du coup ça se ressentait nettement sur mes notes ! D'autant plus que certains professeurs n'ont rien fait pour arranger ma hantise de cette matière, ce qui me faisait stresser au moment de rentrer en classe. Pour la physique-chimie et la SVT c'était moins catastrophique, selon les chapitres j'aimais même bien ça ! J'arrivais à maintenir ma moyenne sans grandes difficultés. 
                Le sport, ah le sport, quelle torture pour quelqu'un comme moi. Dans ma famille on pourrait se qualifier de "non-sportifs de père en fille". Je fais de mon mieux pourtant, mais les résultats sont peu probants. En général, puisque je montre quand même de la bonne volonté j'arrive à atteindre la moyenne car les professeurs m'apprécient. Mais là aussi c'est l'angoisse avant chaque début de cours et le soulagement quand il se termine !

             Puisque j'ai fais le tour d'une bonne partie des matières, je vais vous parler un peu de ma façon de travailler, d'organiser mes cours. Je ne suis pas le genre de personne à passer un temps fou sur ses devoirs, je les fais vite et bien, mais depuis quelques temps je m'organise de plus en plus. J'aime quand tout est prévu, bien fait, ça me rassure énormément, donc fiches de révisions à foison ! J'ai le contrôle de ce que je fais et ça me permet de me sentir plus sereine. Après je ne fais que ce qu'on me dit je ne recherche pas vraiment à aller plus loin tout simplement parce que ça me suffit. 
En ce qui concerne mes prises de notes j'essaie de les faire aussi propres que possible mais c'est difficile ! En revanche, je note autant de mots que je le peux. 

                Toutefois, je rencontre quelques difficultés et je suis confrontée à un certain stress que tout le monde ne connaît pas. Bien que je fasse l'ensemble du travail je ne peux m'empêcher d'angoisser, de savoir si c'est assez bien ou si je vais être interrogée à un point que parfois je ne peux aller en cours. 
                  Parlons en d'ailleurs de ces absences, comme je l'ai mentionné plus tôt dans cet article j'ai souffert de phobie scolaire. Il m'était impossible de me lever le matin, je ne pouvais pas me confronter aux cours, à mes camarades, c'est vraiment plus fort que soi. L'angoisse est telle qu'elle me clouait à mon lit, mais je ne me sentais pas pour autant soulagée de ne pas mettre les pieds en classe, en résultait une grande culpabilité et surtout le moral qui baissait drastiquement. S'ajoutait à ça le stress d'y retourner, des devoirs, des responsabilités, c'était inextricable. Heureusement ça a stoppé, mais j'ai toujours peur de retomber dans ces travers notamment à cause de la fatigue. Il y a des moments où il m'est impossible de me lever pour simplement pouvoir respirer, me reposer. Ca reste difficile à vivre car en plus il faut demander aux autres de nous passer les cours pour ne pas décrocher et je me sens toujours très coupable et toute petite de demander tant à mes amis.
               D'autant plus que je me lasse assez vite et je veux passer à l'étape suivante car je m'ennuie ou me sens trop encadrée. Mais je fais quand même tout pour m'accrocher et ça paie, je continue de travailler et mes résultats ne chutent pas. L'essentiel est là et au fond j'aime bien aller en cours car ça me permet de m'occuper et de ne pas trop réfléchir ainsi que me faire des amis !

             Et voilà c'est tout pour aujourd'hui les amis, je sais que cet article est très long mais l'école tient une place très importante dans nos vies et il fallait que je prenne bien le temps de détailler même si le résultat n'est peut-être pas digeste ? A vous de me le dire ! En espérant que vous avez tout de même apprécié et que votre rentrée s'est bien déroulée. Gros bisous et bon courage !

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