dimanche 27 septembre 2015

La précocité intellectuelle, pas forcément évidente à déceler


                      Le terme "surdoué" a évolué au cours des années pour se transformer peu à peu en "précoce", qui s'est lui-même récemment divisé en plusieurs catégories. Je n'ai jamais été diagnostiquée complètement précoce juste parce que les mathématiques ne sont pas mon point fort. Or, il y a aussi un côté émotionnel à prendre en compte, d'où le fait que j'en ai pris tardivement conscience. Allez c'est parti laissez-moi vous conter mon histoire tel Père Castor ! 

                     Avec un peu de recul, beaucoup d'éléments indiquaient cette "douance", déjà bébé d'après ma mère. J'étais très éveillée, les yeux grands ouverts. Un peu plus tard, vers mes 2 ans et des brouettes j'adorais qu'on me raconte des histoires et paraît-il que lorsqu'un de mes parents sautait un passage pour aller dormir plus vite, je les reprenais et les corrigeais, sans savoir lire évidemment. C'est en partie grâce à cet amour de la lecture que très tôt, j'ai eu un langage compréhensible et surtout riche en vocabulaire "Maman, il faut que l'on se hâte" Héloïse, 4 ans et demi. 
A cette douce période de ma vie j'avais aussi l'habitude de poser énormément de questions, quelques fois existentielles "Comment ça s'attrape la mort ?" "C'est quoi le bébé de la meuh ?" Héloïse, toujours 4 ans et demi. (D'accord la seconde est moins existentielle mais c'était important comme renseignement !) 
                  Grande mémoire, curiosité à toutes épreuves et langage développé, autant de signes qui auraient pu orienter mes parents qui sentaient bien que j'avais un petit quelque chose de différent par rapport aux marmots de mon âge. Ceci dit vu que je grandissais bien, sans problèmes apparents ils n'ont pas jugés nécessaire de me faire passer toutes sortes de tests et je les en remercie. 
                   Avançons un peu dans le temps, pendant ma primaire. Comme je l'ai mentionné dans mon article sur l'hypersensibilité, eh bien j'étais hypersensible. Je ne reviendrais pas dessus en détail, mais un rien pouvait me faire pleurer, m'angoissait. Un indice de plus. Au niveau de l'école, j'assimilais, comprenais et retenais très vite (ce qui est toujours le cas d'ailleurs) me valant de bonnes notes sans avoir à fournir un travail titanesque. Il parait aussi que j'avais certaines réflexions pas tout à fait de mon âge. D'autant plus que j'étais plutôt créative à inventer toutes sortes d'histoire, dessiner, écrire des chansons, et une grande affinité avec les mots ! J'avais ce besoin d'emmagasiner des connaissance, ce qui là aussi est resté.  S'ajoute à ça une grande lucidité, ainsi qu'un sentiment d'hyperactivité cérébrale et un besoin constant de l'occuper, en regardant des vidéos, ce genre de choses. Si je ne fais rien je m'ennuie et je me met à réfléchir et donc à me sentir mal ! Je cherche toujours quelque chose à faire.

                     Mais pourquoi n'ai-je pas été détectée plus tôt ? Je ne le suis pas extrêmement. Et surtout à cause d'une mauvaise confiance en moi je ne me voyais pas du tout comme telle. Sauf qu'avec les années j'ai eu quelques soucis notamment une phobie scolaire en 3ème qui m'a amené a passer un test de Q.I, ce qui aurait pu le confirmer à ce moment là. Mais non. En effet la conseillère d'orientation psychologue avait refusé de donner un chiffre. J'ai donc juste eu des explications et un "Normal" "Plutôt élevé" sur les différents domaines testés. Il en est ressorti que j'étais pratiquement précoce,  puisque la logique ainsi que les maths étaient catégorisées comme "normales". Oui juste à cause de ça, retour à la case départ. Je ne comprenais toujours pas pourquoi je me sentais fondamentalement différente des jeunes de mon âge. 
                      Puis l'année dernière je regardais tranquillement le journal télévisé quand tout à coup un petit reportage pointe le bout de son nez sur le sujet. Il existerait plusieurs types d'enfants surdoués, et je vois que les caractéristiques d'un des types semble me correspondre. Je fais des recherches sur internet pour en trouver d'autre et comme par hasard tout colle. Je n'ai plus qu'à prendre la réalité en face "Je SUIS précoce". Au début c'est un soulagement, ça explique beaucoup de choses, et surtout voilà en quoi je suis douée : réfléchir. 
                   Puis à force d'y penser, cela devient un poids. Si tout est responsable de ça alors qui suis-je ? Pourquoi ne l'ai-je pas su avant ? C'est un véritable tourbillon qui se joue dans ma petite tête. J'en parle donc à ma psy qui me fait prendre conscience que je ne dois pas me voir comme étant précoce, mais que la précocité est une des facettes de ma personne qui peut se révéler à la fois avantageuse ou non. 

                  Je ne SUIS pas précoce, j'AI de l'intelligence. Depuis j'essaie de le prendre au plus possible comme un atout, certes c'est parfois dur à gérer avec le stress. Je sais que je vais briller dans mes études grâce à ça et je me sens bien vis à vis de ça. Cependant ça m'occasionne un côté orgueilleux mais, après tout, c'est aussi une manière pour moi de rétablir ma confiance en moi. Je ne me sens pas foncièrement différente de la personne que j'étais avant de découvrir ma particularité, je me sens juste plus complète. J'ai une clef de plus en main pour pouvoir me déchiffrer et ça fait du bien. Ce qui ne veut pas dire pour autant que je me repose sur mes lauriers, je travaille d'autant plus pour obtenir des réussites et m'élever. Je pose peut-être sur mes épaules trop de pression et c'est là-dessus qu'il faut que je travaille, donner le meilleur de moi-même sans pour autant devoir être parfaite et c'est très très délicat. Car la frustration et la colère ne sont jamais bien loin.
                  Je crois néanmoins qu'il faut arrêter de faire des cases pour les enfants, adolescents et adultes plus intelligents que la normale. Ca peut empêcher certains diagnostics ou bien enfermer ces personnes dans une détresse encore plus grande en leur prouvant par A+B que oui, ils sont différents. C'est pour cela que je remercie mes parents de ne pas m'avoir fait passer de tests trop tôt, puisque je ne me suis jamais sentie en décalage par rapport à mon niveau scolaire et surtout j'étais considérée comme normale. Peut-être que ça m'aurait permis d'avancer plus vite ou bien d'avoir une encore plus grosse étiquette collée sur le front. 

                      Pour clore cet article, je vous met le lien d'un autre ici qui explique plutôt bien je trouve les différences entre les types d'enfants précoces. D'après celui-ci je me situe plutôt du côté des HP-C. C'est à prendre cependant avec des pincettes, puisque la surdouance est un sujet délicat et surtout très compliquée à définir. Quand est-ce que ça commence et ça s'arrête ? Peut-on être considérés "normaux" même si on a un QI élevé ? Puis-je être surdoué bien que j'ai un QI dit "normal" ?  

                  Sur ce je vous laisse et espère que ça vous aura plu comme toujours ! N'hésitez pas à réagir en commentaires si vous estimez que des choses manquent à travers mon article et que vous souhaitez avoir des précisions. Bisous à tous !

dimanche 13 septembre 2015

L'école et moi, une longue histoire


                             Ah l'école quelle douce période et quoi de mieux qu'en parler en ces temps de rentrée ? Certains l'adore d'autres l'exècre. Pour diverses raisons, je me trouve entre ces deux cas. Laissez-moi vous narrer cette fabuleuse aventure qui nous lance dans la vie ! Toujours évidemment avec mon parcours personnel.

                    Bien, comme dans la plupart de mes articles un petit historique s'impose ! J'ai toujours été plutôt rapide niveau compréhension donc en maternelle et primaire aucun souci au niveau des résultats. Je me souviens en grande section de maternelle languir le CP pour apprendre à lire ! J'y ai même rencontré une très bonne amie d'enfance. Nous inventions des tas de jeux, de princesses, d'enquêtrices, de souterrains (oui c'est bizarre mais c'était cool !) Je ne me souviens pas avoir été spécialement stressée ou angoissée de l'école hormis à de rares reprises "Maman, j'ai mal au ventre" J'avais des copains et copines, les enseignants m'aimaient bien, bref c'était la belle vie ! Bien qu'il y avait les devoirs et que c'était pas une partie de plaisir, même si aujourd'hui j'aimerais bien avoir des notes semblables dans mon agenda. Je sais, je rêve.
              Néanmoins ça s'est dégradé en CM2. L'amie d'enfance que j'ai mentionnée plus haut a déménagé très loin et je me suis retrouvée atrocement seule. Je me revois encore quelques jours après la rentrée, dans la cour à déambuler en retenant les larmes. J'étais très sensible et plusieurs fois auparavant quand je me faisais haranguer ou provoquer par d'autres élèves je fondais en larmes. Or, ma classe de CM2 ne m'appréciant que peu, sans non plus, me faire harceler, on se moquait de moi, me rejetait. J'étais assez naïve aussi, je pensais que si j'étais gentille et agréable avec eux ils le seraient aussi. Grossière erreur, et je pense même que certains l'avaient remarqué et en jouaient.  Je pense que cet épisode a beaucoup marqué la petite fille que j'étais et a ancré mes rapports sociaux adolescents. J'étais très, très pressée d'aller au collège pour sortir de tout ça, d'autant plus que je n'allais pas dans mon établissement de secteur et n'allait pas retrouver ces malfrats. (Oui le terme est exagéré mais c'est pour la pointe d'humour !!)

                     Et ça y est ! Le jour de la rentrée en 6ème arriva. C'était très excitant et très stressant à la fois. Globalement cette première année s'est bien passée. A part un 6 en maths (le jour de mon anniversaire qui plus est !) mes résultats étaient bons. Je me suis aussi rapidement faite des copines. Mais à ce niveau-là j'étais trop naïve et je donnais ma confiante trop rapidement car je voulais absolument trouver "LA" grande amitié. Erreur encore une fois, car une de mes "amies" m'a rabaissée et insultée pendant deux ans. Je n'étais quand même pas totalement isolée ! J'en garde un bon souvenir. Vint mon année de 5ème, celle-ci fut la meilleure sur tout les plans, emploi du temps exceptionnel, classe sympa et travailleuse, professeurs cools, très bonnes notes et peu d'absences. Hormis un gros couac avec une ""amie"" en début d'année qui s'est servie de moi, mais j'en reparlerai dans un autre article. Bref sautons, directement à la 4ème, là où les problèmes s'amorcèrent... Déjà on se retrouve avec une autre des mes amies (une vraie cette fois !) seules dans une classe assez terrible. Aucun d'eux ne travaillaient, c'était à qui aura la plus mauvaise note et on me prenait pour le distributeur de feuilles ainsi que l'intello. Me rendre en cours devenait de plus en plus difficile, je me sentais en décalage vis à vis d'eux et était très mal à l'aise. Surtout que cette année-là j'avais 8h de permanence par semaine, évidemment sans pouvoir quitter le collège et dans des salles bondées et horriblement bruyantes. J'ai quand même réussir à tenir plus ou moins jusqu'à la fin de l'année, en espérant évidemment que la suivante serait plus belle et en languissant les années lycées !

           Si seulement ma 3eme n'avait pas empirée comparée à la 4eme. Tout s’assombrit cette année-là. Les amitiés, les cours, la classe, mon moral. Conclusion, trois mois de phobie scolaire, non pas à cause des cours mais à cause de la classe l'ambiance insupportable (littéralement) et aussi dû a des soucis personnels. Un gros ras-le bol en a résulté. J'ai néanmoins décroché mon brevet mention bien et je suis très fière d'avoir pu ne serait-ce que mettre les pieds au collège le jour de l'examen.
                C'était enfin fini ! Lycée, me voilà ! C'était une délivrance, même si j'étais très angoissée par le fait de redévelopper une phobie scolaire et par la classe que j'allais avoir. J'y allais un peu à reculons. Je n'ai pas eu une classe exceptionnelle mais vis-à vis de celle d'avant, c'était la nuit et le jour.  Je me suis créee de bonnes amitiés, plus saines que les précédentes. Pour les notes, la moyenne baissant d'environ 3 points entre le collège et le lycée je n'ai pas fais exception et durant l'année de seconde j'ai eu très peur de ne pas avoir d'assez bons résultats ainsi que de manquer régulièrement les cours. Ce ne fut pas le cas et me suis accrochée jusqu'à la fin de l'année en passant en première avec succès !
                   Première littéraire s'il-vous plaît ! Une bonne année dans l'ensemble. J'étais avec des gens plus matures qu'auparavant, je me sentais beaucoup plus à ma place. Niveau relationnel ça s'est bien passé ! Les cours prenaient un niveau supérieur, bac de français oblige, une année très dense au niveau des connaissances emmagasinées. Cependant il subsiste un point noir, j'étais assez absente. Sans pour autant développer une phobie scolaire, c'était plus dû à un emploi du temps lourd qui me fatiguait. Il y a des périodes où j'avais besoin de me retrouver seule, le fait d'être dans la masse de la classe m'épuisait, ce n'est pas contre les gens de la classe je les apprécie beaucoup. Je n'arrivais juste plus à me lever, mais j'ai continué à travailler et à faire de mon mieux pour me rendre en classe. Ce qui a payé puisque j'ai tout de même eu de bonnes moyennes et de très bons résultats au bac.
                 Et enfin terminale ! Pour l'instant tout se passe pour le mieux, j'ai parcouru un long chemin et je vais faire en sorte d'aller le plus possible en cours cette année. Je m'en sens capable et on me soutient, surtout que l'emploi du temps que j'ai est très agréable ! Je suis bien dans mes baskets pour cette dernière année avant la fac, je vais tâcher d'en profiter au maximum même si c'est loin d'être évident pour moi.

               Maintenant parlons plus spécifiquement de mes affinités avec les différentes matières que j'ai pu avoir jusqu'à présent ! 
                Vous n'êtes pas sans savoir que la scolarité est divisée en plusieurs domaines différents. Bien évidemment on est plus doués dans certaines que dans d'autres et inversement. Pour ma part, j'ai toujours été douée et aie beaucoup apprécié le français. Les dictées c'était mon dada, souvent des 20, puisque j'ai une orthographe assez instinctive, j'étais moins douée pour tout ce qui était grammaire et tout le tralala car c'était la même chose que pour l'orthographe : mon instinct me guidait. Lire fait partie de mes passions ce qui m'a permis d'acquérir un vocabulaire riche. En somme aucun soucis dans cette matière. 
                 J'étais aussi plutôt à l'aise en histoire, ayant une bonne mémoire les informations se fixaient facilement dans mon esprit et surtout je trouve ça intéressant. Je suis cependant beaucoup moins attirée par la géographie trouvant ça plus barbant, je ne suis pas mauvaise pour autant mais je suis loin d'en cultiver une passion. 
                Pour les langues j'aime plutôt bien ça, même si mon intérêt pour ces matières ont pu varier selon les années et les professeurs. Tout comme pour l'histoire ma mémoire m'aide beaucoup à avoir un bon niveau. Cependant, je suis très très mal à l'aise à l'oral, pour une timide comme moi passer devant tout les autres est un cauchemar et me fait souvent perdre mes moyens, comme je l'avais dis dans mon article sur ce sujet, j'évite de participer ! 
            En ce qui concerne les sciences, je ne suis pas ce qu'on appelle "un poisson dans l'eau", surtout pour les mathématiques. Je ne comprends rien à la logique des chiffres, du coup ça se ressentait nettement sur mes notes ! D'autant plus que certains professeurs n'ont rien fait pour arranger ma hantise de cette matière, ce qui me faisait stresser au moment de rentrer en classe. Pour la physique-chimie et la SVT c'était moins catastrophique, selon les chapitres j'aimais même bien ça ! J'arrivais à maintenir ma moyenne sans grandes difficultés. 
                Le sport, ah le sport, quelle torture pour quelqu'un comme moi. Dans ma famille on pourrait se qualifier de "non-sportifs de père en fille". Je fais de mon mieux pourtant, mais les résultats sont peu probants. En général, puisque je montre quand même de la bonne volonté j'arrive à atteindre la moyenne car les professeurs m'apprécient. Mais là aussi c'est l'angoisse avant chaque début de cours et le soulagement quand il se termine !

             Puisque j'ai fais le tour d'une bonne partie des matières, je vais vous parler un peu de ma façon de travailler, d'organiser mes cours. Je ne suis pas le genre de personne à passer un temps fou sur ses devoirs, je les fais vite et bien, mais depuis quelques temps je m'organise de plus en plus. J'aime quand tout est prévu, bien fait, ça me rassure énormément, donc fiches de révisions à foison ! J'ai le contrôle de ce que je fais et ça me permet de me sentir plus sereine. Après je ne fais que ce qu'on me dit je ne recherche pas vraiment à aller plus loin tout simplement parce que ça me suffit. 
En ce qui concerne mes prises de notes j'essaie de les faire aussi propres que possible mais c'est difficile ! En revanche, je note autant de mots que je le peux. 

                Toutefois, je rencontre quelques difficultés et je suis confrontée à un certain stress que tout le monde ne connaît pas. Bien que je fasse l'ensemble du travail je ne peux m'empêcher d'angoisser, de savoir si c'est assez bien ou si je vais être interrogée à un point que parfois je ne peux aller en cours. 
                  Parlons en d'ailleurs de ces absences, comme je l'ai mentionné plus tôt dans cet article j'ai souffert de phobie scolaire. Il m'était impossible de me lever le matin, je ne pouvais pas me confronter aux cours, à mes camarades, c'est vraiment plus fort que soi. L'angoisse est telle qu'elle me clouait à mon lit, mais je ne me sentais pas pour autant soulagée de ne pas mettre les pieds en classe, en résultait une grande culpabilité et surtout le moral qui baissait drastiquement. S'ajoutait à ça le stress d'y retourner, des devoirs, des responsabilités, c'était inextricable. Heureusement ça a stoppé, mais j'ai toujours peur de retomber dans ces travers notamment à cause de la fatigue. Il y a des moments où il m'est impossible de me lever pour simplement pouvoir respirer, me reposer. Ca reste difficile à vivre car en plus il faut demander aux autres de nous passer les cours pour ne pas décrocher et je me sens toujours très coupable et toute petite de demander tant à mes amis.
               D'autant plus que je me lasse assez vite et je veux passer à l'étape suivante car je m'ennuie ou me sens trop encadrée. Mais je fais quand même tout pour m'accrocher et ça paie, je continue de travailler et mes résultats ne chutent pas. L'essentiel est là et au fond j'aime bien aller en cours car ça me permet de m'occuper et de ne pas trop réfléchir ainsi que me faire des amis !

             Et voilà c'est tout pour aujourd'hui les amis, je sais que cet article est très long mais l'école tient une place très importante dans nos vies et il fallait que je prenne bien le temps de détailler même si le résultat n'est peut-être pas digeste ? A vous de me le dire ! En espérant que vous avez tout de même apprécié et que votre rentrée s'est bien déroulée. Gros bisous et bon courage !

jeudi 27 août 2015

Somatisons ! Pardon ?

                  La somatisation ? Késsécé ? Eh bien c'est un mot qui nous viens du grec ancien "soma" qui signifie dans la langue de Molière, "corps". Ca ne vous avance pas des masses, je sais bien. En fait lorsque vous somatisez vous montrez avec votre corps que ça ne va pas fort. Mal au ventre juste quand vous stressez ? Ce n'est pas une coïncidence c'est de la somatisation.

            Me concernant donc, d'après les récits de ma mère ça ne daterait pas d'hier.  Le centre principal de mes symptômes psycho-somatiques se trouve être... mon estomac ! Souvent juste avant d'aller à un rendez-vous angoissant ou à un examen par exemple, ça ne manque pas. J'ai aussi régulièrement mal au coeur, ou la gorge qui se serre avant une crise d'angoisse. Après ladite crise, mes muscles sont crispés et je ressens des contractures en haut de mon dos. 
             Depuis peu, j'ai tendance à faire ce qu'on appelle de la spasmophilie, ce qui regroupe plusieurs symptômes. Pour faire simple c'est une crise d'angoisse mais via le corps. Tout d'un coup j'ai très chaud, je sue même, puis je sens mon coeur cogner comme si je le sentais résonner contre ma poitrine. Je me sens "légère", toute molle comme si je lévitais. Ma respiration s'accélère et puis brusquement j'ai froid. Très froid. C'est absolument tout sauf agréable, d'autant plus quand on n'a aucune idée de ce que c'est. Ca survient n'importe quand, n'importe où, un peu comme les monstres dans les films d'horreurs. 
                  Mais pour quelles occasions cela m'arrive-t-il ? Eh bien pour environ toutes les situations stressantes ou angoissantes. Avant une visite chez le médecin, chez de la famille que je n'ai pas spécialement envie de revoir, quand je me sens mal à l'aise dans la rue. De plus je suis constamment fatiguée, cependant il y a certains moments où je le suis plus que d'autres et comme l'esprit et le corps s'influencent, je peux tomber facilement malade. De la petite infection à la grosse, faites tourner la roue pour savoir laquelle vous allez choper ! Non, plus sérieusement, entre la grippe, la gingivite, l'infection urinaire, le kyste sur la joue, cette année a été plutôt chargée. Après cela a entrainé chez moi une certaine hypocondrie, au moindre petit symptôme je pensais que rebelote, il fallait que je retourne chez le médecin, que je reprenne des médicaments et que je sois à nouveau épuisée. 
             Or, plus j'ai peur et plus j'ai de chances que mon organisme s'affaiblisse par la même occasion, et plus je suis malade, plus j'angoisse. Vous percevez vous aussi cette odeur de cercle infernal ?

               Outre les joies de s'angoisser par peur d'être malade, c'est principalement que le stresse migre, si je puis dire, d'une chose à une autre. Inconsciemment. En déportant son stress sur autre chose, on ne le sent plus pour la cause principale. Pratique ? Non. Du coup j'ai beaucoup plus de mal à identifier la vraie raison car j'essaie de la minimiser "Mais c'est pas grave et puis je n'angoisse pas pour ça !" Ca peut être plutôt dangereux dans l'optique où on travaille à améliorer par exemple notre hypocondrie alors que ça n'a rien à voir, c'est uniquement un effet. Pas la cause. Beaucoup de phobies sont à cause de ces reports inconscient d'angoisses. C'est pour cela qu'il faut bien souvent creuser très profondément pour découvrir ce qui se terre en dessous. 
                 La somatisation suit le même processus que ce que je viens de décrire. Or, c'est le corps qui prends les commandes et non plus notre caboche. Ca cache pas mal de choses car parfois il est impossible de savoir la réelle raison de toute cette agitation. 
                    Malgré tout, ça nous permet tout de même de nous indiquer la ligne directrice. En effet la somatisation, telle une sonnette d'alarme nous préviens "Attention quelque chose ne va pas mais tu n'y fais pas assez attention !" Il est alors temps de chercher à comprendre ce qui vous angoisse réellement et vous pousse à somatiser. C'est loin d'être évident car il faut se poser une multitude de questions, faire des hypothèses pour réussir à découvrir l'angoisse cachée ! 
              Personnellement j'en ai l'habitude, donc identifier les raisons est relativement simple. D'autant plus que j'ai compris que je pouvais stresser sans m'en rendre compte. Par exemple prenons la rentrée qui arrive à grands pas, je me sens plutôt bien pas angoissée par ça. Mais je sais très bien qu'au fond de moi la tension monte vis-à vis de ça et que ça risque de craquer à tout moments d'autant plus que mon corps commence à essayer de rentrer en communication !... Je suis fière cependant d'arriver à passer outre certaines angoisses et de les refouler, chose que j'étais incapable de faire il y a quelques années. Cela dit, j'ai encore un long chemin à faire !

                  J'espère que l'article vous aura plu et vous aura appris certaines choses bien qu'il soit court. Après tout je ne pense pas qu'il faille écrire un roman pour parler de ce phénomène si il le faut ou que vous avez des questions j'étofferai l'article ! N'hésitez pas à commenter et gros bisous !



lundi 17 août 2015

Ce petit truc qui m'enquiquine, la timidité



                 Parlons peu, parlons bien. La timidité, vous savez tous ce que c'est que vous le soyez ou non. Mais si seulement il y avait être timide et ne pas l'être... C'est pourtant loin d'être aussi simple. C'est en effet très nuancé selon chacun, pouvant aller jusqu'au stade maladif. Je pense pencher légèrement pour ce dernier. 

                    Comme une majorité des bricoles que j'ai décrites au travers de ce blog, la timidité est une de mes caractéristiques fondamentales. On m'a mis +8 timidité et -9 aisance en public à la naissance. J'étais un véritable pot de colle avec mes parents, dès qu'il y avait du monde dans la maison ou qu'on sortait se balader, vous pouviez être sûr de me voir accrochée à leurs mains ou jambes. Ca a un côté mignon dis comme ça, mais j'étais absolument terrifiée par les personnes inconnues au bataillon. Je me souviens que dire "Bonjour" était une épreuve pire que de gravir l'Everest. "Simple comme bonjour" cette expression ne me colle décidément pas à la peau. On m'a un peu forcée, à par exemple acheter du pain, ce genre de choses mais c'était une telle angoisse, le son ne sortait que difficilement de ma bouche. J'ai aussi souvenir que petite fille, dans les parcs pour me trouver des copines, je repérais la fille et pendant une dizaine de minutes je la suivais en me tâtant et en n'osant pas aller l'aborder pour "Eh salut, tu veux jouer avec moi ?" 
                           Si c'était passé. Non seulement c'est resté et dans un certain sens ça a évolué. Eh oui, la timidité engendre la timidité, en tout cas dans mon cas. Sur mes bulletins scolaires depuis la maternelle on peut lire "Bons résultats, mais élève trop discrète qui ne participe pas assez." J'ose trop rarement m'exprimer et bien que je l'étais déjà, je suis devenue de plus en plus discrète et introvertie, avec des variations selon les périodes. 

                      Quelles peuvent être les conséquences au quotidien de cette timidité ? Ca nuit avant tout à mes relations sociales. J'y reviendrai plus tard mais tisser des liens et me faire des amis c'est pas quelque chose avec lequel je suis très à l'aise. Je n'ose pas aller vers les gens, simplement pour leur parler ou leur demander quelque chose ça me demande beaucoup de réflexion avant coup. Quand c'est les autres que se risquent à me parler, je perds mes moyens, bafouille et réponds des idioties qui me font longuement tergiverser et culpabiliser par la suite. "Mais pourquoi j'ai dis ça ? Machine doit me prendre pour une demeurée !..."  Vous cernez un peu le souci ? L'image que ça renvoie de moi est je pense, avec mon estime personnelle changeante, peu reluisante. (Reconnaîtrez-vous le talent de poète qui se cache dans ces lignes ?) En effet je pense que la timidité a pour effet de me rendre aux yeux des autres, assez froide, distante, coincée, stupide voire hautaine. Alors que je suis juste apeurée et paniquée. 
                         Revenons-en à l'école, vous connaissez le principe, le prof' pose une question, on lève la main, parfois on se fait choisir et on doit dire ce qu'on pense devant l'ensemble de la classe. Etant grande timide, quand je me jette à l'eau, je prépare dans ma tête la phrase que je vais dire et me la répète pour être sûre de ne pas passer pour une idiote et donc, ne pas me faire trop remarquer. Dans le cas où je suis interrogée, j'en tremble après pendant bien cinq, dix minutes. C'est le cas dès que je parle à des gens. Ce trait de caractère me pousse à me questionner constamment si ce que je fais est gênant ou pas, sinon tout les regards seraient braqués sur moi et pour un timide ce n'est pas envisageable. Tout du moins pour un timide semblable à moi.
                         On me fait souvent remarquer que je ne parle pas fort et on me demande de répéter, ce qui m'agace tout rouge ! Mais pourquoi je parle pas plus fort si ça m'agace me diriez-vous ? Je bloque. Complet. Dans l'intimité de mon doux cocon, ça va, je peux même brailler des idioties sans en avoir rien à faire. En public ou entourée de gens dont je ne suis que peu proche, la timidité prends les commandes. Si je parlais trop fort, on me remarquerait et bim, je serais le centre de l'attention. Je sais que ce n'est pas comme ça, mais ce n'est pas rationnel, au même titre que l'angoisse. La voix ne sort pas.
                      Il n'y a cependant pas de secret miracle pour essayer de se désembourber de ce poids. Se forcer. J'essaie de parler plus fort par exemple, de dire ce que j'en pense, en partant du principe que si les autres le font, je vois bien quelles en sont les conséquences et elles ne sont pas graves. De manière générale. Par exemple à chaque fois qu'en cours j'arrive à lever la main et parler, c'est une petite victoire. Idem quand j'arrive à m'imposer dans une conversation. J'essaie, tant bien que mal de me dire que je ne suis pas plus visible et risible qu'un autre. On est fondus dans une telle masse d'individus, je ne remarque pas de gens en particulier et de toute manière je ne connais rien d'eux. Pourquoi ce serait différent pour moi ? Au fond, la timidité est chez moi une forme de perfectionnisme. Je ne veux tellement pas faire de vagues et être bien vue que j'en arrive à ces extrêmes. Rien ne doit transparaître sur moi, je dois être discrète. Mais à vouloir trop contrôler se dessine une faille et nouée avec la peur d'être au centre de l'attention et de ne plus être tranquille, la timidité pointe le bout de son nez. Ce n'est pas toujours évident de lâcher prise et de ne plus se contrôler car c'est aussi un moyen que j'ai, inconscient de me rassurer. Je continue tout de même mes efforts et je finirai par être naturelle avec mes congénères sans en avoir quelque chose à faire de ce qu'ils peuvent bien penser de moi !
                          D'autant plus qu'être timide n'a pas que des désavantages. Au contraire ! Je pense que ça peut-être une grande qualité chez les bestioles sociables que nous sommes. Comme nous réfléchissons plus à ce que nous disons, on arrive à être plus pertinents, je sais que personnellement j'évite les conflits. Cette carapace que crée la timidité permet aussi de ne pas se dévoiler trop vite aux mauvaises personnes. D'accord je suis plus méfiante et plus sur mes gardes, mais quand des gens s'intéressent à moi je peux faire le pour et le contre. La timidité permet de passer inaperçus, on peut vivre tranquille et observer les autres sans se faire pincer. Je suis curieuse, je l'ai déjà mentionné ! 
                        Il ne faut pas non plus oublier qu'on est pas timides constamment. Ce serait totalement épuisant le cas contraire. Une fois avec des personnes de confiance, le masque tombe, et si vous saviez comme je suis pipelette ! Je ne pense pas que la moitié de mon entourage se rende compte du nombre de choses que j'ai à exprimer, que j'ai aussi de l'humour et que je peux être très chaleureuse. Les gens sont souvent surpris quand je me met en colère, mais méfiez-vous de l'eau qui dort. Je sais que ça doit être difficile de prendre quelqu'un de timide au sérieux ou de le trouver intéressant. Mais croyez-moi on en a en réserve et on peut vous étonner ! 

                 J'espère que l'article aura permis aux timides qui l'auront lu de se sentir soutenus et compris et aura éclairés les non-timides. N'hésitez pas à commenter ! Je vous fais des gros bisous.



vendredi 14 août 2015

Mes exutoires, mes moyens d'échapper au stress


             Me voilà revenue de deux semaines de vacances bien sympas et prête à ré-attaquer les articles, en espérant ne pas vous avoir trop manqué ! Trêve de plaisanterie, et comme je suis plutôt de bonne humeur je compte vous parler de ce qui me permet de m'évader quand je ne suis pas forcément dans une forme morale olympique. Ces exutoires quels sont-ils ? Eh bien à vous de lire ce qu'il se trouve ci-dessous !

            J'ai avant tout besoin de m'évader dans des mondes fictifs, j'en ai toujours eu besoin. La lecture est une de mes grandes passions et depuis petite, les histoires diverses et variées me fascinent. Quand je tiens un livre entre mes deux mains, je m'engouffre complétement avec les personnages et m'imprègne de l'ambiance, je ne suis plus vraiment là. Enfant je lisais donc beaucoup, des romans comme Les soeurs Grimm, Journal d'une princesse, ou bien des magazines comme Zaza Mimosa, Les petites sorcières qui comportaient des BD et des histoires. La chose d'appréciable avec les contes, c'est qu'à notre époque on peut les porter sur écran. Les films d'animations Disney étaient parfaits pour moi, j'en avais une immense collection de cassette. J'en regardais certains en boucle, comme Cendrillon, Hercule ou Kuzco ! Les dessins animés me permettaient à la fois de me détendre et de jouer en imitant les personnages ou en recréant les histoires. Je ne pense pas être la seule dans ce cas là.
                En grandissant, j'ai découvert les mangas et quel coup de foudre ce fut. Je me disais souvent que j'aurais aimé vivre dans un shôjo (mangas pour filles) avec toutes ces histoires d'amour qui me faisaient rêver et baver ! J'essayais de reproduire les attitudes et les mimiques de mes héroïnes favorites, ce qui devait être un peu ridicule en y repensant. Arriva l'âge où je commença à utiliser internet et à me créer des blogs, m'inscrire sur des forums. Cette passion pour les mangas se transforma en passion pour le pays du Soleil Levant, toute ma vie tournait autour de ça. Les personnages étaient comme des amis, je pleurais, riais avec eux. Quand je n'allais pas bien je m'accrochais à eux. Ce n'est pas triste pour autant car cette passion m'a permis de me faire des amis via internet notamment et je suis toujours en contact avec certains d'entre eux. Cet exutoire m'a permis de me donner un signe distinctif, une identité à un âge où l'être humain se cherche et soit tend à se différencier ou tend à imiter ses congénères. J'ai choisi la première option, vous vous en doutez bien. 
                    Or, j'ai grandi maintenant, du moins par rapport à cette époque et bien que je lise toujours des mangas de temps en temps, ce n'est plus une passion. Peu à peu, j'ai délaissé le Japon pour me tourner vers le cinéma. Ca ne s'est pas fait en une nuit, mais j'ai découvert au bout d'un moment que j'aimais vraiment ça. Avec un goût pour les films sombres, tristes et violents. Pourquoi des goûts aussi extrêmes ? Bon sang, ça défoule ! Quand on vit en permanence sous l'angoisse et une certaine forme de colère, voir le sang giclé ça a un effet de catharsis comme j'aime à l'appeler. De plus, j'ai toujours eu envie de grandir vite, trop vite. Cependant, depuis quelques temps j'ai réalisé que grandir impliquait aussi des choses très anxiogènes et bien que toujours attirée par les fictions sombres et violentes, un retour à la douceur et l'innocence m'a fait beaucoup de bien. Désormais, j'ai tendance à me plonger dans un Disney, avec encore plus de ferveur qu'avant, pour me détendre quand ça ne va pas fort. Les films d'animations comme notamment Le chant de la mer sont des petits bijoux d'innocences et loin d'être stupide. Je pense que c'est une erreur de prendre les enfants pour des êtres dénués d'intelligence et de leur servir des inepties télévisuelles pour occuper leur cervelle trop vide. Un bon film pour enfant s'adresse aussi selon moi aux adultes. Garder une certaine capacité à s'émerveiller me permet de me détendre aussi. 
                Mais il n'y a pas que les histoires !  J'aime aussi m'évader à travers le dessin, en chantant, les jeux vidéos m'attirent de plus en plus,  et aussi avec des peluches. J'adore les peluches, j'en ai une quantité impressionnante, c'est tout doux, c'est rassurant. Je n'ai aucune honte vis à vis de ça, ça me fait simplement du bien.  Ironiquement, travailler est aussi un refuge ! En effet comme c'est quelque chose que je maîtrise et réussis je me sens en générale détendue et fière lorsque j'ai terminé un travail ! Même si je peux être emplie de doutes quant à sa qualité.
                  Tout ces exutoires m'apportent surtout un moment où je suis seule avec moi-même et où je ne réfléchis plus. Mon cerveau carbure en permanence et c'est réellement source d'angoisse.  Grâce à tout ça, je peux me retrouver, m'identifier avec certains personnages et me détacher de ce qui me fait peur. Tout du moins pendant quelques heures. C'est très important d'avoir des échappatoires sinon c'est comme vivre dans un étouffoir. J'ai aussi connu quelques soucis par rapport à ça, être trop dans son exutoire notamment. Je me détache de tout, ne pense plus qu'à ça et  ma vision du monde s'en retrouve faussée et moi très très seule. 

                 En bref, il faut faire attention à ne pas trop s'y enfoncer, ne plus vivre qu'à travers ça et c'est tout bénef' ! J'espère que cet article vous a plu et que je n'ai pas trop perdu la main au niveau de l'écriture, si c'est le cas ça reviendra ! Dites-moi quels sont vos exutoires personnels, je sais que certains adorent les séries, d'autre le sport, je suis une curieuse. Gros bisous tout le monde !


vendredi 31 juillet 2015

Oyé, oyé braves gens !



Il y aura sûrement peu d'articles d'ici les deux prochaines semaines et la raison en est simple. Je par en vacances et sans mon ordinateur. Il me sera donc compliqué de vous fournir en articles. Ceci dit j'essaierais de vous en poster un ou deux mais je ne vous promets rien. Concernant les dessins si articles il y'a, je ne pourrais les faire qu'à mon retour. Mais je les ferais tous sans soucis. En attendant n'hésitez pas à parcourir mes précédents articles et à les commenter si vous en avez le cœur !
Bisous à tous et bonnes vacances à ceux qui partent comme moi !

mercredi 29 juillet 2015

Mon corps et mon apparence, comment je vis avec


               Dans mon article précédent, je vous parlais de ma confiance en moi. Sauf qu'on ne se perçoit pas que mentalement, loin de là. C'est pourquoi j'ai eu envie de vous parler de ce que mon corps et l'ensemble de mon apparence représentent pour moi. Allez, c'est parti !

                Je n'ai pas particulièrement de gros complexes physique et je suis assez contente de ce que à quoi je ressemble. Ce qu'il n'empêche pas que je me trouve des défauts qui peuvent me gâcher la vie à certains moments. 
      Commençons par mon corps, beaucoup de filles complexent par rapport à leurs poids, personnellement je suis mince naturellement. Jusqu'à peu de temps je pouvais manger ce que je désirais sans prendre un gramme ou culpabiliser ce qui est plutôt sympa. Néanmoins, être très mince faisait que je n'avais aucune forme féminine très développée. Peu coquette et avec un visage assez juvénile, je me sentais très mal de ressembler à une "gamine" plutôt qu'à une jeune femme. Mais sans plus, je n'ai jamais complexé vis à vis de ma petite poitrine ou autre, le temps fait bien les choses et je préfère essayer d'accepter mon corps tel qu'il est, plutôt que passer une dizaine d'années à  vivre mal. 
           Or, récemment ma puberté a continué son travail sans prévenir et m'a dotée de formes. J'en suis à la fois contente et quelque peu déstabilisée... Certes je me sens beaucoup plus féminine mais je peux aussi attirer le regard de personnes mal intentionnées dans la rue. Désormais, je suis très angoissée à l'idée de me balader seule dehors, de crainte de me faire agresser. Couplé avec mon manque d'assurance, un simple trajet en bus devient vite anxiogène. Je dois d'ailleurs, très probablement ressembler à un suricate, le regard furtif et craintif. 
             Le regard des gens que je côtoie au quotidien peut être pénible aussi. Lorsque je dis aux autres que j'ai pris du poids, on me regard avec à la fois un regard étonné et amusé "Mais non t'es toute mince !" Je comprends leur réaction, seulement je ne me sens pas réellement prise au sérieux. Passer de 45 kilos à 55 kilos en quelques mois, pour une personne qui n'a jamais pris beaucoup de poids, c'est brutal. C'est loin d'être évident à accepter même si je n'en suis pas complexée pour autant. Prendre du poids rapidement, engendre de petites modifications physique. J'ai pris un peu de ventre, et des vergetures, ce qui est peu esthétique. Ce qui me rappelle il y a quelques années quand on m'a dit que je ne grandirai plus alors que durant toute mon enfance on m'avait répétée que je ferais 1m75. Je l'ai très mal pris sur le coup, puis j'ai fini par l'accepter, c'est le même processus avec ma prise de poids. Surtout que je fais très peu de sport je n'ai donc aucune raison de me plaindre de ça. Une des rares choses qui me gène dans mon physique est ma posture. J'ai une légère scoliose et me tiens un peu voutée, ce que je trouve fort peu esthétique. L'image que je renvoie aux autres est celle d'une fille peu sûre d'elle et penser que je renvoie cette image me peine et me renferme sur moi-même. Le plus souvent possible je redresse mes épaules et mon cou, j'apprécie la prestance que j'ai. 
                  Il y a plein d'autres petits détails, par exemple mes cheveux. Je les apprécie beaucoup, mais ils graissent très vite ces fourbes. Selon certaines périodes, à peine un jour après me les être lavés, ils sont déjà d'apparence sale. C'est vraiment très dérangeant de sortir dans la rue comme ça, moi je sais qu'ils sont propres, mais pas les autres. Je crains leur jugement bien que je ne devrais pas, c'est difficile de passer pour une fille sale. 
                 Ne croyez pas cependant que je n'aime rien chez moi ! J'aime énormément ma peau très pale, bien qu'elle soit sensible. Bien que pendant les vacances d'été les passants me regardent avec des yeux de merlans frits, c'est assez fendard je dois avouer. J'apprécie mes mains féminines et mes yeux verts/gris. Ce que j'ai du mal à apprécier j'essaie tout du moins de ne pas m'en faire un complexe.

                 Mais vous n'êtes pas sans savoir qu'on peut modifier son corps afin de le rendre plus sympa à nos yeux. (Je ne parle pas de chirurgie esthétique évidemment !) Je n'ai jamais été une fille très apprêtée et portée sur la mise en beauté comme ils aiment à le dire dans certaines émissions. Jusqu'il y a quelques années, je ne faisais pas attention à mon look, je prenais ce qui me tombait sous la main dans mon placard et c'était bon ! Je portais aussi peu de bijoux, mettais peu de parfum, ce qui n'a pas énormément évolué mais quand même un peu.
                 Néanmoins aujourd'hui j'ai envie d'être bien habillée et me faire jolie. Je ne suis pas du tout la mode, j'essaie simplement de mettre des vêtements que j'aime de manière harmonieuse. En ce qui concerne le maquillage c'est un trait de crayon sous les yeux, du mascara et éventuellement du rouge à lèvres et du blush. Je ne passerais pas du tout deux heures pour me préparer dans la salle de bain ! Faire attention à soi est important et je fais des efforts pour ça. Par exemple, j'essaie de manger plus sainement pour ne pas avoir un chiffre qui me déplaise sur la balance. Mon poids actuel me convient parfaitement. Le sport finira par suivre mais je n'en ai pas la motivation actuellement, préférant me concentrer sur mes soucis d'angoisse. Je fais des efforts pour ma peau, je la nettoie, met de la crème pour l'hydrater, ce genre de choses. Ce qui est dur car je n'ai pas toujours l'envie ou le courage de le faire selon les moments. 
              L'essentiel est de continuer et de s'y tenir car notre apparence physique peut avoir une lourde influence sur notre estime et notre moral. Je me sens toujours plus à l'aise et sûre de moi lorsque je suis bien habillée, un peu maquillée et les cheveux brillants de propreté.  Je sais que je renvoie une image de moi qui me plait, je me sens simplement bien dans ma peau. Quand je me sens "moche" je n'ai pas envie de me montrer, de sortir, j'aimerais juste être une petite souris.  Mais l'âge joue en notre faveur, plus on grandit et plus on d'expérience sur ces petites choses, on apprends ce qui nous va ou non. 
        Petit message aux filles qui ont des complexe pour terminer cet article, c'est avant tout dans votre tête. Je sais que ça doit être difficile à faire mais essayer de vous accepter comme vous êtes, c'est comme ça qu'à terme vous vous sentirez jolies ! Du moins ce n'est que mon avis. 

            Allez courage tout le monde, on a tous nos petits soucis physiques. J'espère que l'article vous a plu, n'hésitez pas à réagir dans les commentaires. Bisous à tous !