mardi 21 juillet 2015

L'hypersensibilité, un cadeau autant qu'un fardeau


             Sans trop m'avancer, je pense le titre de cet article assez évocateur. L'hypersensibilité et le trop plein d'émotion ça me connait plutôt pas mal. Et qu'est-ce que ça implique tout ça ? Pas mal de choses que je vais détailler !

           Petite déjà j'étais très sensible, notamment aux images ou au choses violentes en générales. Une bande annonce pour une série policière pouvait  me terroriser. Je haïssais Halloween, je passais la récré à pleurer tant les autres m'effrayaient avec leurs costumes. En grandissant les images violentes ne me faisait plus ni chaud ni froid, si bien qu'aujourd'hui un de mes réalisateurs préféré n'est autre que Quentin Tarantino (la douceur, les paillettes, non je rigole). Ca me défoule un peu l'esprit ! Enfin bref, fermons cette aparté et revenons à nos moutons-émotions.  
          Tout pour moi, tout ce que je ressens est décuplé. Prenons une métaphore, j'adore ça. Vous (alias les personnes dites "lambda" quand vous ressentez quelque chose, vous ressentez comme une pichenette. Moi, c'est un peu comme si on me collait un marteau dans le crâne. C'est assez puissant, et ça me le fait pour n'importe quelle émotion, que ce soit positif ou négatif et c'est difficile à gérer. Quand ça m'arrive, soit c'est une bonne nouvelle et à ce compte là je vais être (non pas hystérique) mais euphorique et si c'est une mauvaise nouvelle, je peux être minée et cela peut même débouché sur une crise d'angoisse (se référer à l'article ci-dessous.) 
        Je suis sensible à pas mal de choses, les mots notamment ont un très fort impact sur mon humeur, une petite phrase anodine peut me faire poser milles questions et m'enfoncer plus bas que terre. Je ne supporte pas non plus les injustices ou l'hypocrisie, ça me met réellement hors de moi, mais j'y reviendrai plus tard. Un dernier exemple ! Je fais preuve d'une sensibilité extrême vis à vis des animaux, je ne supporte pas qu'on puisse mal les traiter ou leur faire mal, ne serait-ce que par inadvertance, ça me retourne l'estomac. Même dans les films où, je peux supporter de visionner quelqu'un qui se fait arracher un membre, mais si dans la scène suivante un animal trébuche, c'est l'ouragan dans mes émotions. 
         Et surréagir à tout peut vraiment être un fardeau lourd à porter. La moindre chose m'affaiblit, me brise et alimente mon angoisse. Souvent je me plains que ça me fatigue, que j'en ai marre de cette hypersensibilité car elle contrôle avec l'angoisse mes réactions et je n'en suis que plus irritable. Ca me donne la larme facile, mais uniquement en privé. Les larmes ou un moyen d'extérioriser et matérialiser ces émotions parfois trop forte pour quelqu'un comme moi. De plus qui dit doutes plus forts, dit inquiétudes plus fortes et j'ai besoin d'être rassurée en conséquences ce qui est lourd pour mes proches. Mais, et il y a un mais c'est aussi un atout. Je perçois mon environnement de manière plus fine que le reste du monde, je remarque des choses que peu de gens auraient remarqués car mes sens sont plus sensibles justement, j'observe et écoute beaucoup de choses avec attention. Cette hypersensibilité permet plus d'empathie et j'arrive aussi à analyser, comprendre et mieux aider les gens autour de moi. 
     C'est pourquoi il faut que je la chérisse et ne regrette pas ses excès parfois un tantinet encombrants. Je dois réussir à être plus sereine et la "vilaine" hypersensibilité ne m'atteindra quasiment plus ! Je préfère voir cette hypersensibilité essentiellement comme un atout que comme un boulet. Oui, souvent elle me lèse et me brouille l'esprit d'idée négative, mais elles sont un peu comme des lunettes magiques qui me donnent l'occasion de voir des choses invisibles ! (Comme celles de Cereza dans Bayonetta, si vous connaissez...) 

                Bon ! Sur ce, je vous laisse tranquille, espère que vous avez appréciés cet article et que vous passerez une bonne journée (ou soirée, tout dépends) Bisous !


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