jeudi 23 juillet 2015

Petits tracas quotidiens, les angoisses nocturnes

          Aujourd'hui je vais parler de quelque chose qui commence à m'enquiquiner sérieusement depuis quelques mois maintenant et qui m'arrache des doux bras de Morphée. Et si vous saviez comme j'aime dormir vous seriez bien embêtés pour moi ! 

           Tout les soirs au moment d'aller me coucher afin de remplir mon quota d'heures de sommeil, je lis un peu à mon habitude puis éteins la lumière. Et c'est là que les ennuis commencent. Je ferme mes yeux, commencent à m'imaginer de jolies histoires et puis... ça dévie. Peu à peu les histoires à l'eau de rose se transforment en cauchemars. Les sujets sont divers et variés, je peux m'imaginer dans le futur ayant une maladie grave, bientôt avoir une grosse peine de coeur, penser à la mort de mes proches ou encore à l'éloignement de ceux-ci. Ce sont des choses extrêmement anxiogènes et bien souvent je finis par tâtonner dans le noir pour récupérer mon portable et essayer de penser à autre chose.
           Ces crises d'angoisse là ne sont absolument pas violentes comme peuvent l'être les autres, mais elles me prennent à la gorge et font serrer mon coeur, je suffoque. Elles sont très difficiles à prévenir car très insidieuses, sans que je les vois venir les pensées noires défilent dans ma tête au moment où je devrais déjà dormir. Et après une ou deux heures de sursis passées à regarder des choses insignifiantes sur mon téléphone, j'ai bien peur de refermer les yeux de crainte que ça ne reprenne. Souvent, j'attends jusqu'à l'épuisement. 
            Sauf que ça a des conséquences pas géniales sur mon rythme de vie. Notamment en période de cours où je dois garder un rythme de sommeil histoire de pas m'effondrer sur ma table. D'autant plus que sans ces angoisses nocturnes, j'ai du mal à trouver le sommeil et m'endormir, alors avec cela me bouleverse intégralement mon rythme. Rythme très capricieux pour ma part, dans mon cas si je décale d'une heure le coucher, le lendemain soir je ne pourrais plus me recoucher une heure plus tôt, à un moment donné ça peut résulter sur de bonnes nuits blanches des familles. Et évidemment, moins je dors plus je suis fatiguée, plus je suis irritable et fragile et plus des grosses crises d'angoisse ou des tensions peuvent en découler. Mais, plus j'ai des crises d'angoisses dans la journée et plus je suis susceptible d'en avoir la nuit. Cercle vicieux vous avez dit ? 
         J'ai donc des nuits courtes, coupées aussi par des rêves désagréables et angoissants ou des réveils en pleine nuit et tout recommence. Ca a beau, en apparence ne pas sembler très graves, ces angoisses nocturnes comme j'aime à les appeler sont un véritable poison. Car désormais j'angoisse d'angoisser et redoute le coucher, que je recule, ce qui ne fait que les retarder. Donc ce n'est pas une solution. Pour y palier, durant quelques temps avec les conseils de ma psy j'ai pris des cachets à heure fixe, qui me détendent et donnent envie de dormir et me permettent de passer des nuits sereines. Rassurez-vous ce ne sont pas des médicaments lourds, et ne rendent pas dépendants. C'est très pratique et ça aide pas mal, mais sur des périodes courtes. Je n'ai pas envie d'avoir de traitement lourd ou de devoir en prendre systématiquement. Le seul moyen que j'ai est de continuer à travailler sur moi et faire en sorte d'avoir une bonne hygiène de vie et de m'en tenir à un rythme précis. Faut que je continue à être optimiste ! Puis me rattraper avec de bonnes siestes, surtout. 

       Voilà c'était un peu concis mais je ne pense pas que ce soit un sujet où il y ait nécessité de beaucoup s'étaler. Sur ce, n'hésitez pas à commenter ça me fera toujours plaisir et bisous !

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